Paris – Le Gambetta
Dimanche 4 avril 2004

Programme
LA CHUTE DE KTULU
LE CHERCHEUR D'OR
L'EMBARRAS DU CHOIX
STRANGE DAYS
CAMÉLÉON (télécharger)
LA COULEUR TOMBÉE DU CIEL (finale de l'acte III)
LA NUIT
RÊVE EN FA
MYRIAM
LES HIBOUX
FIGURES
         I. Orange
        II. Assis
      III. C'était (télécharger)
    VIII. Comme (télécharger)
       VI. Les Trois Petits Lutins
     VII. Le Bienvenu
        V. Jaune
       IX. L'Homme qui marche
        X. Figures
       XI. (télécharger)
Rappel
BOUGIE DISTORDUE
L'EMBARRAS DU CHOIX
FIGURES – IV. Le Bienvenu


Le dimanche 4 avril 2004, Kube donnait au Gambetta, dans le 20e arrondissement de Paris, ce qui devait être son unique concert de la saison 2003-2004 et, officieusement, son adieu à la scène.

D'une durée d'environ 90 minutes, ce concert avait été préparé par Kube non comme un clin d'oeil aux fans de la première heure mais bien comme le manifeste de ses ultimes recherches musicales et poétiques – comme l'annonce de ce que Kube aurait exploré si l'aventure s'était prolongée. Le programme, ambitieux, réunissait donc les classiques les plus radicaux à l'instar de Bougie Distordue, Les Hiboux, La Chute de Ktulu, un important extrait de La Couleur tombée du ciel, même, et quatre créations : Caméléon, La Nuit, Myriam, et Figures. Ces quatre derniers titres sont d'ailleurs une parfaite illustration des chemins divergents empruntés par les compositeurs de Kube et qui ont peut-être conduit à leur séparation. On ne peut que constater, pourtant, que tout cela fait du concert du 4 avril 2004 le meilleur qu'il nous ait été donné d'entendre et sans doute le plus passionnant. Ceux qui ont eu la chance d'y assister le savent. Pour les autres, reste le précieux témoignage d'un enregistrement, dont les Archives de Kube nous offrent ici quelques extraits.

L'excellente sonorisation de ce concert est fidèlement rendue par la prise de son et une fois encore, nous ne pouvons que remercier Gil Barouk et Jonathan Ingesøn pour la qualité de leur travail. Grâce à eux, pour nous, Kube n'aura jamais fini de faire ses adieux.

JEAN-MARC POSTOÏEV