Texte et musique : Martin Girard
Mais non, tu as tort
Oh mon amour,
Mais non, tu as tort
Tu aurais dû voir venir
Et puis quoi encore,
Et tourne, tourne,
Désormais, tu t'en es retournée
À mon tour, je rejoindrai
Prisonnier volontaire
À l'appel
Isolé dans le grand univers
De me petite cage dorée
De mensonge et de vanité
Petit chercheur d'or
Dors,
Tu ignores,
Tu ignores encore !
J'ai retrouvé ton corps
Au petit jour,
Criblé d'impacts de calibre vérité,
Deux dans la tête,
Trois dans le cur.
Oh mon premier amour,
Ma première erreur !
Oh mon dernier amour
Petit chercheur d'or
Dors,
Tu ignores,
Tu ignores encore !
Combien riche est mon empire
De solitude ressuscitée quand tu m'apparais,
Tantôt désert,
Tantôt désir.
Si l'on en croit les poètes,
J'ai aimé de mon mieux.
Si l'on en croit les poètes
Petit chercheur d'or ?
Dors,
Tu ignores,
Tu ignores encore !
À chaque seconde
Cette boule cancéreuse féconde
De vies et de morts,
Goutte à goutte, goutte à goutte,
Dans l'océan
L'océan
goutte à goutte
Derrière les possibles sourires ambigus.
Mais tes flèches
M'atteignent encore
Au hasard d'une caresse
Au hasard d'une caresse
Les encres sympathiques
S'écoulant à travers les feuilles et les plumes,
À la recherche
D'une flamme
À la recherche d'une flamme révélatrice
À la recherche d'une autre oasis